Le Tamaskan étant une race de chien encore très récente, il n’y a pas beaucoup d’individus. Ainsi, au bout de la 3ème génération, il devient vraiment difficile de trouver des Tamaskan qui ne soient pas liés par des parents en commun. Autrement dit, le risque de consanguinité est rapidement atteint.
Il est donc primordial que du « sang neuf » soit apporté dans la race, non seulement pour limiter les risques de consanguinité mais aussi pour apporter une diversité génétique. En effet, la diversité génétique diminue le risque qu’un chien possède les deux allèles d’un gène impliqué dans une maladie. Surtout dans le cas de maladies pour lesquelles il n’existe pas encore de test génétique ou d’examen vétérinaire pour les dépister, et qui peuvent rester « latentes ».
C’est pour cela que le livre généalogique (le stud book) du Tamaskan est encore ouvert. C’est-à-dire qu’il est possible pour un chien d’une race autre que celle du Tamaskan (appelé alors Outcross) d’être accepté en tant que reproducteur. Cet Outcross devra bien entendu répondre aux exigences de bonne santé et de bon caractère attendues : il devra passer (et réussir) les tests de santé et d’évaluation du comportement exigé par les registres internationaux du Tamaskan.
Il n’est pas nécessaire que le chien soit inscrit au LOF (Livre des Origines Françaises) pour être accepté en tant que Outcross. Cependant, il est quasi obligatoire que le propriétaire puisse fournir une généalogie du chien qu’il propose. Ainsi, un Husky x Berger Allemand avec une généalogie connue a autant de chances d’être accepté qu’un Husky pure race inscrit au LOF avec pedigree.
Toutes les races (ou mélanges de races) ne sont pas susceptibles d’être acceptées par le Tamaskan Dog Register. Il faut que le chien ait, en plus de sa diversité génétique, quelque chose d’intéressant à apporter à la race Tamaskan : soit par son physique (pour aider à affiner l’apparence lupine du Tamaskan), soit par son caractère (pour aider à préciser le caractère sociable et facile du Tamaskan).