Kensi est allée chez son vétérinaire Lundi 25 Mars pour faire son échographie et vérifier si elle était bien enceinte de Minuit. Malheureusement, les saillies du 24 et 25 Février se sont révélées infructueuses : Kensi n’est pas enceinte de Minuit…
Je profite de cette petite mésaventure pour mettre en avant l’investissement personnel et financier sur lequel se fonde chaque saillie :
- le coût des tests de santé pour le mâle et la femelle reproductrice : dépistage des maladies génétiques par analyse ADN, radiographies des hanches et des coudes pour le dépistage de la dysplasie, test occulaires (+ bilan de fertilité le cas échéant)
- les frais vétérinaires lors du suivi d’ovulation de la chienne (Kensi a dû aller 3 fois chez le vétérinaire pour suivre son taux de progestérone avant de venir à la rencontre de Minuit).
- les frais de déplacements pour la chienne qui vient à la rencontre du mâle reproducteur : essence et péages des autoroutes (ou billets de train), chambre d’hôtel souvent majorée par la présence d’un animal de compagnie… (dans le cas de Kensi, elle vient des Pays-Bas alors que nous sommes à Paris !)
Beaucoup d’efforts (financiers mais aussi émotionnels !) qui ne suffisent pas toujours à prévenir d’une saillie râtée, sans fécondation, comme c’est le cas cette fois-ci entre Kensi et Minuit…
Et encore, ce mini-récapitulatif n’est qu’une petite part des coûts réels que représente les frais d’une reproduction pour un éleveur sérieux, prêt à faire plusieurs centaines de kilomètres pour trouver le bon reproducteur pour sa chienne. A méditer la prochaine fois que vous penserez que le prix d’un chiot est exagéré. 😉